2 clowns, 1 gare, plusieurs destinations… et une invitation à les suivre.
Ce spectacle n’est plus à l’affiche
De et par Magaly Baup et Pascaline Marot Spectacle tout public à partir de 5 ans / Durée 1 heureSynopsis :
Nous voici dans l’espace de la gare, du train, la nuit…
Un espace de l’entre deux où tous les repères tombent.
Entre solitude et difficulté à communiquer, des frontières s’établissent entre les territoires, les êtres, les corps. A la manière des enfants, ils se disputent l’espace, la parole, tracent des lignes, partagent le public. Puis, en partance vers l’inconnu, tout se met en branle, les désirs impossibles, les rêves enfouis et les rencontres inattendues.
« Suis moi je te fuis, Fuis moi je te suis » vers l’aventure la plus intense et la plus périlleuse qui soit : celle de l’imaginaire et du rire.
Note d’intention :
1. Pourquoi le clown théâtral aujourd’hui ?
Le clown est un personnage qui a traversé le temps, les cultures et touché tous les arts du spectacle. Insaisissable et surprenant, il est là où on ne l’attend pas, touchant à ce que l’homme a de plus intime. Et quoi de plus intime que ses propres défauts ? Le clown tire sa force de ses défauts, il nous apprend à rire de ce que l’on est, et ce à une époque où l’on a tendance à occulter notre propre fragilité, à vivre cachés en quelque sorte.
Travailler sur le clown, c’est travailler sur un jeu vivant et terriblement humain, sur l’approche du corps, du personnage, d’une poétique. Le clown a le regard premier, celui des enfants : libre, heureux d’être dans l’instant présent, il est en perpétuel décalage avec le réel, réalité qu’il s’approprie grâce à son imaginaire.
« Ce solitaire qui cherche des solidaires » nous dit Pierre Etaix, est constamment à la recherche de l’autre, incarnant la critique vive et sans concession du double, parce qu’il est ce miroir et cette sonnette d’alarme dont nous avons aujourd’hui tant besoin.
2. Démarche de création
Nous sommes donc entrées dans le processus de recherche en travaillant par petites sessions avec l’envie de trouver notre propre écriture, notre propre univers et de l’associer à la forme clownesque. Dans un premier temps, nous avons entrepris un travail de préparation sur les dynamiques du corps, puis sur l’imaginaire du quotidien et sur l’écoute. À partir de ce matériau, se sont dessinés petit à petit nos personnages qui se sont affinés dans la relation et la confrontation au partenaire. Une fois les personnages là, nous avons travaillé en improvisation afin de libérer au maximum l’imaginaire. Nous ne sommes partis d’aucun thème particulier mais plutôt d’envies d’exploration à partir d’un objet, d’une musique, d’un mouvement, d’une émotion pure…
De ce travail est né un univers poétique commun, deux égos, un duo.
Notre création s’est naturellement orientée vers une forme épurée et minimaliste, le corps et l’émotion sont les seuls passeports pour l’imaginaire. À la forme clownesque, s’ajoute la danse, le cirque, établissant tout au long du spectacle un parcours partant du relationnel, passant par le gestuel pour aller, irrémédiablement, vers le poétique.
Enfin notre démarche artistique voulait également prendre en compte le rapport direct avec le public, nous souhaitions pleinement considérer ce regard en créant une forme ouverte et évolutive. Des différents spectateurs devant lesquels nous jouerons doivent ainsi naître de multiples versions du spectacle. Chaque représentation doit être une autre représentation.
Equipe :
- Metteur en scène et comédienne : Magaly Baup
- Metteur en scène et comédienne : Pascaline Marot
- Lumières : Frédéric Dumas / Scénographie : Henri Cavignac.
- Regards extérieurs : Daniel Croisé Esposito, Pia Applequist, Tim Dalton
Dossier et fiche technique à télécharger :
Ils nous ont reçu :
En 2005 :
- Scène ouverte à Moulon (33)
- Le Kiosque à Coulisses lieu du Transe Express, à Crest (26)
- Festival d’Argeles Gazost (65)
- Salle Artisse de Bordeaux (33)
- « Micro-rencontres » MDA de Tarbes (65)
- « Arts scène et compagnie » de St Germain du Puch (33)
- Comité d’entreprise EDF de Pau, antenne Oloron Ste Marie (64)
En 2006 :
- « Fest’arts », Festival des arts de la rue, Libourne (33)
- Arbre de Noël Conseil Général des Hautes Pyrénées, Tarbes (65)
En 2007 :
- Halle des Chartrons de la mairie de Bordeaux, aux profits du Rire Médecin, clowns en hôpitaux
- « Journée de la femme », Comité d’entreprise SNCF (33)
- Théâtre des Nouveautés de Tarbes (65)
- « Les Chantiers » Festival de théâtre de Blaye et de l’Estuaire (33)
- « Festimômes », Festival Jeune Public, Cabanac (65)
- Théâtre en Miettes, Bègles (33)
En 2008 :
- « Mimos », Festival de Mime de Périgueux (24)
- « 40 en paires » Festival des arts de la rue de Mugron (40)
En 2009 :
- La Halle aux Grains, Bagnères de Bigorre (65)
- CMCAS Edf, Reignac (33)
Partenaires :
& Association « Scène ouverte » Moulon (33)